<p>Extrait : <br /> Après avoir joint la compagnie que je trouvais rassemblée dans la bibliothèque de Cléanthe, Déméa fit quelques <br /> compliments à Cléanthe du soin qu’il prenait de mon éducation et de la constance inébranlable avec laquelle il <br /> persévérait dans ses amitiés.<br /> ? Le père de Pamphile, dit-il, était votre intime ami : le fils est votre élève ; on peut même le regarder comme <br /> votre fils adoptif, à n’en juger que par les peines que vous prenez pour l’instruire dans toutes les branches de <br /> la littérature et des sciences. Je ne doute pas que votre prudence n’égale vos talents. En conséquence, je vous <br /> ferai part d’une maxime que j’ai suivie dans l’éducation de mes enfants : je voudrais savoir à quel point elle <br /> peut cadrer avec ce que vous avez pratiqué. La méthode que j’observe pour leur éducation est fondée sur ces paroles <br /> d’un ancien : « Pour acquérir la philosophie, il faut commencer par la dialectique, passer ensuite à la morale, puis <br /> à la physique et finir par la science qui nous instruit de la nature des Dieux. » Cette dernière science étant, selon <br /> lui, la plus profonde et la plus abstraite de toutes, il fallait avoir le jugement le plus mûr pour l’étudier. On ne <br /> pouvait en confier les mystères qu’aux esprits déjà pourvus des trésors de toutes les autres sciences...</p> <p> </p>画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。
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